
Alors que l’année 2024 n’a pas été des plus faciles pour Stellantis, son président, John Elkann, a pris la parole pour faire un point sur la situation de l’entreprise. Après des chiffres de 2023 records, Stellantis a connu une année difficile, marquée par une série de défis externes et internes.
Le marché automobile mondial a fait face à une conjoncture plus difficile que prévue en 2024. La demande a baissé dans les principaux marchés de Stellantis, notamment aux États-Unis et en Europe, avec des facteurs tels que l’incertitude réglementaire, une plus grande sensibilité au prix des consommateurs et la diminution des incitations gouvernementales pour les véhicules électriques. Selon John Elkann, certains de ces défis devraient se poursuivre en 2025.
Par ailleurs, la concurrence s’est intensifiée, notamment avec l’arrivée massive des constructeurs chinois, qui ont envahi le marché européen et d’autres régions, comme le Brésil et le Mexique, avec des véhicules électriques à prix très compétitifs. En 2024, les exportations chinoises de véhicules électriques ont atteint 1,3 million d’unités, soit une augmentation de 24 % par rapport à l’année précédente.
Face à cette situation, Stellantis a su réagir en voyant dans cette concurrence une opportunité. En 2024, l’entreprise a investi dans Leapmotor, un constructeur chinois de véhicules électriques, à travers une coentreprise baptisée Leapmotor International. Cette initiative a porté ses fruits, puisque Leapmotor a réalisé des revenus impressionnants de plus de 4 milliards d’euros, soit une augmentation de 90 % par rapport à l’année précédente, et a atteint la rentabilité dès le quatrième trimestre.
Mais au-delà des défis externes, Stellantis a également dû faire face à des problèmes internes. La transition vers de nouvelles plateformes pour les véhicules électriques, hybrides et thermiques a créé des écarts dans la production, ce qui a limité l’offre de modèles sur le marché. De plus, la mauvaise performance de la vente et du marketing en Amérique du Nord a exacerbé la situation, gonflant les niveaux de stock et forçant l’entreprise à pratiquer des remises agressives pour liquider l’excédent.
Cette pression a finalement conduit à la démission de Carlos Tavares en décembre 2024, après un écart croissant avec le conseil d’administration.
Avec l’arrivée de John Elkann à la tête du comité exécutif intérimaire, Stellantis a amorcé un processus de réorganisation pour redresser la barre. Le président a annoncé que l’entreprise mettrait l’accent sur les lancements de produits et l’adaptation des modèles aux attentes des consommateurs.
Nous nous sommes concentrés sur les lancements de produits, en ajustant les plans pour nous assurer que les bons modèles, avec les bons groupes motopropulseurs, arrivent au bon moment. […] nous réintroduisons des modèles américains classiques, notamment un SUV de la taille de la Jeep Cherokee et la Dodge Charger à essence, et nous suspendons le lancement du camion Ram entièrement électrique afin de mieux aligner notre offre sur les demandes actuelles du marché en Amérique du Nord.
Pour Elkann, l’objectif est de renforcer la confiance des parties prenantes et de donner plus de pouvoir aux équipes régionales, qui sont au plus près des attentes des consommateurs. Dans un contexte difficile, il met un point d’honneur à réaffirmer que la qualité est au cœur de la stratégie de Stellantis, un axe qui guidera toutes les initiatives à venir.
Le processus de sélection du nouveau PDG est également en bonne voie, avec l’objectif de le conclure d’ici la première moitié de 2025. Selon Elkann : « Nous voulons trouver un dirigeant qui soit en phase avec les actionnaires de référence et le reste du conseil d’administration ».
« il met un point d’honneur à réaffirmer que la qualité est au cœur de la stratégie de Stellantis »
On est déjà le 1er avril ?
Eh bien ça semble être une prise de conscience (que les produits Alfa Romeo doivent par exemple donner le sourire à leurs conducteurs ?) mais sur le plan logiciel et hardware des VE le groupe est clairement à la ramasse (planificateurs, réglage des recharges, puissance des puces et rapidité d’exécution, applications) face à BMW-Mini, Mercedes, Tesla et même VAG. Et les prix pas du tout low cost en contrepartie (une e-208 à 40.000 euros, c’est-à-dire le prix d’un Model Y). J’espère que les partenariats avec AWS et Qualcomm avancent bien parce que là il y a un énorme retard à rattraper.
Vor allem Fiat sollte rasch zu einem gültigen und stabilen Marketingkonzept finden. Selbest gilt für Lancia, das man sinnlos fast sterben ließ.
I like that they are offering SUS engines, mild-hybrid engines, and full electric vehicles. For the price, there is no better offer then a mild-hybrid Citroen C-3 or new Grande Panda. Both with automatic transmission, and really low consumption, and engines with chain. Larger, but cheaper then Dacia Stepway.
Que fait il pour toutes les victimes du puretech que ce soit en réparation et pertes importantes à la revente ?
Je veux bien que Stellantis se mette à écouter les demandes du marché mais ça n’excuse pas d’avoir laissé Tavares détruire les marques italiennes pendant des années. Ni demain de recréer une e-208 GTI qui concurrencera les Lancia Ypsilon HF et Junior Veloce. Les italiennes doivent avoir des motorisations spécifiques qui se distinguent des motorisations Peugeot.
Und wann werden entlich die geschädigten der ad blue reparaturen entschädigt?