Maserati : les premières concessions baissent le rideau en France

Photo Niko Villaume avec autorisation pour Italpassion

En 2024, Maserati a connu une série de fermetures de concessions en France, marquant une période difficile pour la marque de luxe italienne. Trois concessions ont baissé le rideau cette année : Rennes, Menton, et plus récemment, Mulhouse. Cette dernière fermeture a été particulièrement ressentie par les passionnés de la marque et les clients fidèles.

Thierry Aubry, responsable de Maserati Mulhouse, a partagé une déclaration émotive à l’annonce de cette fermeture :

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« C’est avec un profond regret et une grande tristesse que je vous informe de la fermeture du point de vente Maserati CarAvenue Mulhouse, situé au 21 Avenue de Suisse, 68110 ILLZACH, à compter du 30 juin 2024. »

Depuis son ouverture, l’équipe de Maserati Mulhouse avait bâti une relation forte avec ses clients. Aubry a exprimé sa gratitude envers ces derniers :

« Votre confiance et votre fidélité ont été au cœur de notre activité, et nous tenons à vous exprimer notre profonde gratitude pour ces années de collaboration et de plaisir partagés. »

La décision de fermer cette concession a été difficile mais nécessaire, prise en accord avec le distributeur CarAvenue et le constructeur Maserati. L’équipe, composée de David, Nicolas et Thierry, a reconnu les désagréments causés par cette fermeture et a présenté ses excuses aux clients. Après cette date, les clients pourront continuer à bénéficier des services Maserati auprès des autres points de vente du réseau français.

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Cette fermeture intervient dans un contexte de transformation stratégique pour Maserati, qui a choisi de se tourner vers une gamme de véhicules électriques. Thierry Aubry a précisé :

« Je vous assure que la marque n’est pas finie. Elle a pris une direction audacieuse en se tournant vers une gamme électrique. »

Les nouveaux modèles Folgore, avec le Grecale, la GranTurismo et la GranCabrio, incarnent cette transition vers l’électrique, une stratégie visant à se différencier et à répondre aux réglementations de plus en plus strictes. Cette approche marque une rupture avec d’autres marques qui continuent de proposer des modèles thermiques et hybrides rechargeables.

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Cependant, cette transition n’est pas sans défis. Thierry Aubry a souligné les difficultés économiques auxquelles les concessions font face dans ce contexte de transition énergétique :

« Aujourd’hui malheureusement, il est compliqué d’aller chercher économiquement de la rentabilité entre des thermiques surtaxés et une demande timide du 100 % électrique. »

Il a également mentionné que la fiscalité en France rendait difficile le maintien des volumes de vente. Selon lui, si Maserati avait profité de la niche fiscale sur l’hybride rechargeable, les volumes de vente auraient été très différents. Malgré ces défis, la demande pour les nouveaux modèles existe, même si les coûts associés restent un obstacle majeur.

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En dépit de ces fermetures, il y a des signes positifs pour la marque en France. De nouvelles concessions ont vu le jour, comme Maserati Monaco en mai 2023 et Maserati Toulouse en mars 2024.

Ainsi, malgré les fermetures, Maserati continue sa mutation, espérant que ses choix stratégiques porteront leurs fruits à long terme.

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14 Commentaires

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  1. Depuis la Biturbo je n’ai eu que des Maserati. Je vais devoir changer de marque. Pour l’heure je conserve ma
    Quatroporte v8 . L’électrique Niet !

  2. On en veut pas de vos pu*ains de Folgore de m…..
    Ils foncent droit vers un mur et on l’air d’en être fier. Revoyez votre politique,. Ca veut faire du Porsche ou du Ferrari mais ils sont incapables de rivaliser. Porsche et Ferrari peuvent se permettre de sortir des modèles 100% électrique car ils n’ont rien à prouver à coté et ont une gamme ultra riches et d’excellentes ventes et résultats. Ce qui est loin d’être le cas de Maserati…

  3. Tant pis pour eux, ils n’ont pas voulu mettre de 1.2L Puretech dans leurs bolides. C’est ballot.

    Naaan je déconne, il n’y a plus de place pour ces autos dans l’esprit ecolo-bobo-gaucho d’aujourd’hui.

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