
Un monstre sacré de l’automobile s’apprête à faire trembler les enchères cet été à Monterey, en Californie. Et pas n’importe lequel : une Ferrari F50 de 1995 ayant appartenu au célèbre designer Ralph Lauren, estimée entre 6,5 et 7,5 millions de dollars. Une somme astronomique pour une supercar de légende… mais celle-ci est tout sauf ordinaire.
Une F50 pas comme les autres
Déjà rare en soi, 349 exemplaires produits pour célébrer les 50 ans de Ferrari, la F50 est considérée comme une icône des années 1990, avec son moteur V12 dérivé de la Formule 1, son châssis monocoque en carbone et son design signé Pininfarina. Mais l’exemplaire mis en vente par RM Sotheby’s le 15 août prochain est encore plus exceptionnel : il s’agit de l’un des deux seuls modèles livrés aux États-Unis dans le coloris Giallo Modena.
Commandée neuve par Ralph Lauren, cette F50 a rejoint sa célèbre collection privée en 1995. Elle y est restée huit ans, aux côtés d’autres légendes automobiles comme la Ferrari 250 GTO, la McLaren F1 ou encore la Bugatti Veyron. En 2003, elle change de mains pour rejoindre la collection d’un couple de passionnés discrets, qui la chérissent depuis plus de 20 ans.
Un pedigree unique
L’auto n’a été que très rarement exposée au public. Sa dernière apparition remonte à 2009, et elle n’a parcouru que 8 200 km (5 400 miles) depuis sa livraison. Elle est bien sûr certifiée Ferrari Classiche, avec un historique limpide et des composants d’origine scrupuleusement conservés.


Pourquoi elle pourrait battre un record de prix
Il y a quelques années encore, une Ferrari F50 se négociait entre 4 et 5 millions d’euros. Mais l’explosion du marché des voitures de collection, combinée à la provenance exceptionnelle de ce modèle, à sa teinte ultra-rare et à son état irréprochable, pourrait bien faire grimper les enchères à des sommets.
Dans l’univers ultra-compétitif des hypercars vintage, cette F50 coche toutes les cases : production limitée, moteur de course, historique prestigieux, exclusivité colorimétrique. À l’aube de ses 30 ans, elle incarne ce que Ferrari savait faire de mieux.

