Ferrari : incroyable, il est possible d’acheter un moteur Ferrari sur… Aliexpress !

Lorsqu’on évoque Ferrari, on pense immédiatement à l’exclusivité, à la passion italienne et à des prix stratosphériques. Pourtant, un vendeur chinois a récemment mis en vente sur AliExpress, le « Amazon asiatique », un moteur Ferrari à un tarif avoisinant les 44 000 euros. S’agit-il d’une opportunité à saisir ou d’une arnaque potentielle ?

En fouillant sur AliExpress, on découvre qu’un moteur F136 (un V8 atmosphérique de 4,3 litres qui équipe notamment la Ferrari California) est proposé à un peu plus de 44 000 euros, frais de port inclus.

Évidemment, même si le prix semble attractif pour un moteur frappé du célèbre logo Ferrari, on imagine mal un passionné envoyer près de 44 000 euros à un parfait inconnu à l’autre bout du monde. Le vendeur, visiblement conscient des réticences, propose même aux acheteurs potentiels de se déplacer en Chine pour vérifier l’authenticité du bloc avant de sortir le chéquier. Un beau geste, certes, mais qui n’écartera pas tous les doutes quant à la provenance exacte du moteur ou à son état réel.

Un autre moteur, plus cher… et plus suspect

Pour ceux qui rêveraient d’encore plus de puissance, le même vendeur a listé un autre V8 Ferrari de 4,5 litres pour environ 68 000 euros. Présenté comme un bloc provenant à la fois d’une 458 et d’une 488, ce qui est techniquement impossible (la 488 adopte un V8 biturbo F154 et non le F136 atmosphérique de la 458), cet écart dans la description ne fait qu’ajouter au doute autour de cette annonce.

Des alternatives plus « sûres »

Contrairement à ce qu’on pourrait attendre du e-commerce chinois, ces moteurs Ferrari ne sont pas moins chers que ce qu’on peut trouver ailleurs. Sur eBay, on déniche des moteurs de 458 à moins de 50 000 euros.

De plus, en cas de problème, il sera toujours plus simple de régler un litige avec un vendeur local ou européen que de s’embarquer dans une procédure internationale compliquée.

Alors, affaire ou arnaque ? Chacun se fera son avis. Une chose est sûre, cette annonce a de quoi faire rêver ou sourire : qui aurait pu imaginer trouver un bloc « made in Maranello » dans la longue liste d’articles en vente sur le géant chinois du e-commerce ? C’est bien là le charme, ou la folie, d’Internet : on peut vraiment tout y acheter…