
Ferrari est sur le point de faire un grand saut dans l’avenir de l’automobile avec le lancement de son tout premier modèle entièrement électrique, prévu pour octobre 2025. Il s’agit d’une étape majeure pour la marque, emblématique pour ses moteurs thermiques, synonyme de performance et d’adrénaline. Cependant, le chemin vers l’électrique n’est pas sans difficultés. Le CEO de Ferrari, Benedetto Vigna, a récemment exprimé des doutes et des ambitions en toute transparence, en évoquant les défis que cette transition pourrait entraîner.
Lors de son discours à New York lors du Capital Markets Day de Prysmian, le 26 mars 2025, le CEO Vigna a pris la parole pour clarifier la position de Ferrari face à cette nouvelle aventure. Il a souligné la singularité du modèle électrique de Ferrari : « Nous travaillons sur une voiture qui sera dévoilée au quatrième trimestre de cette année. Elle sera unique, car nous n’y placerons pas simplement quatre roues avec une batterie et un moteur, comme d’autres le font pour des raisons de coût sur le marché de masse. Nous créons quelque chose d’excitant, qui rendra l’expérience de conduite unique. »
Cependant, malgré cette vision claire, les inquiétudes demeurent. Ferrari, consciente des défis à venir, a ouvertement discuté des risques potentiels lors de ses précédentes communications. Le marché des véhicules électriques de luxe est encore jeune et complexe, à l’image de Maserati peinant à s’imposer avec ses modèles Folgore. De plus, Ferrari reste prudente quant à l’acceptation de ses nouveaux modèles par les clients traditionnels de la marque.
Dans une récente déclaration, Vigna a même abordé la possibilité d’échecs, en affirmant : « Pouvons-nous faire des erreurs ? Bien sûr. Mais le problème n’est pas de faire des erreurs, mais de ne pas apprendre de nos erreurs. » Une approche pragmatique et réaliste face aux incertitudes liées à l’acceptation du public.
Le projet ne consiste pas à faire une transition complète vers l’électrique, mais à compléter son portefeuille avec un modèle qui saura respecter son héritage tout en répondant aux attentes du marché moderne. À cet égard, Vigna rappelle les prémices de Ferrari en 1947, lorsqu’il n’y avait tout simplement pas de routes. « La voiture électrique est un défi », reconnaît-il, « mais ce n’est rien comparé à celui d’il y a 78 ans. Si nous voulons être des leaders, nous devons oser. »
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Elektro Ferrari hat nichts mit Weiterentwicklung zu tun