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Les chiffres des immatriculations de Ferrari en janvier 2025 révèlent des surprises qui bousculent l’ordre établi des pays traditionnels de la marque au cheval cabré. Si l’on observe les six pays représentant les deux tiers des ventes mondiales de Ferrari, plusieurs faits marquants viennent perturber les attentes.
01/23 | 01/24 | 01/25 | Évolution | |
---|---|---|---|---|
United States | 163 | 199 | 175 | -12% |
Japan | 90 | 74 | 67 | -9% |
Germany | 123 | 162 | 131 | -19% |
United Kingdom | 80 | 82 | 58 | -29% |
Italy | 76 | 69 | 81 | 17% |
France | 15 | 7 | 21 | 200% |
Total | 547 | 593 | 533 | -10% |
L’une des surprises les plus notables est sans doute la France, qui affiche une progression de 200 % par rapport à janvier 2024. Bien que le volume des immatriculations reste encore bien inférieur à celui de pays comme les États-Unis ou l’Allemagne, cette croissance témoigne d’une bonne dynamique.
En revanche, certains des plus grands marchés historiques de Ferrari connaissent des baisses notables. Aux États-Unis, un des principaux marchés de la marque, les immatriculations chutent de 12 %, retrouvant ainsi les niveaux de janvier 2023 après une légère hausse l’année dernière. La situation est similaire au Japon, où les ventes baissent de 9 % et affichent une deuxième baisse consécutive, un phénomène qui pourrait laisser perplexe, tant le pays était historiquement un terrain conquis pour Ferrari.
L’Allemagne et le Royaume-Uni ne sont pas épargnés non plus. L’Allemagne connaît une régression de 19 %, retrouvant des niveaux similaires à ceux de janvier 2023. Mais c’est au Royaume-Uni que la situation semble la plus préoccupante : avec une chute de 29 %, la marque atteint son pire mois de janvier depuis deux ans.
L’Italie, derrière des géants comme les États-Unis et l’Allemagne, se retrouve en janvier 2025 en troisième position, derrière ces deux pays, mais devant le Japon et le Royaume-Uni. Cette évolution est particulièrement intéressante, car l’Italie passe ainsi devant des marchés pourtant emblématiques pour Ferrari.
Avec ces changements dans le classement des top pays acheteurs, Ferrari affiche une baisse de -10 % pour janvier 2025. Pour rappel, l’année 2024 a été une année record pour la marque, avec 13 752 unités vendues. Est-ce exceptionnel ? Est-ce conjoncturel ? Ou bien la marque commence à prendre des décisions stratégiques pour limiter sa production et maintenir l’exclusivité de ses modèles, sans chercher à dépasser les 14 000 unités ?
L’année 2025 ne semble pourtant pas marquer un ralentissement pour Ferrari. La marque prévoit de lancer 6 nouveautés cette année, dont une voiture particulièrement spéciale : la première Ferrari 100 % électrique, et les objectifs financiers sont de faire +5 % de chiffre d’affaires et +7 % de bénéfices. A suivre les prochains mois !