Alfa Romeo et Maserati changent de CEO !

Cela faisait plusieurs jours que des rumeurs circulaient sur une restructuration imminente chez Stellantis, et c’est désormais officiel. Tard ce 10 octobre, le groupe a publié un communiqué annonçant plusieurs changements majeurs dans son équipe dirigeante, pilotée par Carlos Tavares, pour mieux répondre aux défis mondiaux de l’industrie automobile. La véritable surprise pour les amateurs d’automobiles italiennes est le changement à la tête des marques Alfa Romeo et Maserati.

Un vent de changement au sommet

Stellantis, qui a connu un premier semestre 2024 décevant, se réorganise pour maximiser ses performances dans un environnement mondial de plus en plus difficile. Parmi les nombreuses annonces, deux noms ressortent : Santo Ficili devient le nouveau CEO de Maserati et Alfa Romeo, prenant ainsi la relève de Davide Grasso et de Jean-Philippe Imparato. Ce changement marque un tournant pour ces deux marques emblématiques, qui retrouvent un dirigeant italien à leur tête.

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Santo Ficili n’est pas un inconnu. Il a fait ses armes au sein du groupe Fiat Chrysler Automobiles (FCA) avant la création de Stellantis, où il a occupé divers postes clés. Son parcours, étroitement lié à la gestion des opérations commerciales de plusieurs marques italiennes comme Fiat, Lancia, Alfa Romeo, et Jeep, ainsi qu’à la supervision de Mopar pour la région EMEA, lui confère une profonde connaissance du secteur automobile.

Alfa Romeo : un leadership qui évolue

Le départ de Jean-Philippe Imparato de la tête d’Alfa Romeo est particulièrement marquant. Imparato, qui avait piloté le lancement du Tonale, de la 33 Stradale et de la Junior, quitte son poste pour prendre les rênes de l’ensemble de la région Europe, renforçant ainsi son influence au sein du groupe (pour succéder à Carlos Tavares ?). Ce repositionnement souligne l’importance des enjeux européens pour Stellantis dans le cadre de la transition énergétique.

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Pour Alfa Romeo, ce changement de direction est stratégique. Santo Ficili hérite d’une marque en pleine mutation, avec des défis importants pour maintenir l’élan créé par les modèles récents et le lancement du futur Stelvio l’année prochaine. Alfa Romeo devra continuer à renforcer sa position sur les marchés internationaux tout en restant fidèle à son héritage sportif.

Maserati : une nouvelle ère

Chez Maserati, le changement de CEO n’est pas une surprise. Davide Grasso, ancien CEO, était le dernier dirigeant à n’avoir pas été remplacé depuis la création de Stellantis en 2021. Maserati, malgré une gamme ambitieuse avec des modèles comme la MC20, a vu ses résultats en demi-teinte ces dernières années. Le remplacement de Grasso par Ficili pourrait marquer une volonté de revitaliser la marque au trident, notamment face aux défis liés à l’électrification de ses véhicules.

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2020 – 20222022 – 20242024 >
CEO MondeDavide GrassoDavide GrassoSanto Ficili
Directeur commercial MondeBernard LoireBernard LoireLuca Delfino
Directeur EuropeGuido GiovannelliLuca DelfinoLuca Parasacco
Directeur West-EuropeAlessio IzzoJulien BrunetJulien Brunet
Direction Marketing & CommunicationPaolo TubitoPaolo TubitoGiovanni Perosino

Retour à une direction unifiée chez Alfa Romeo et Maserati

Ce qui est particulièrement intéressant dans cette réorganisation, c’est le regroupement des marques Alfa Romeo et Maserati sous une même direction. Cela rappelle la structure en vigueur à l’époque de FCA, avant la fusion avec PSA. Ce retour à une direction unifiée pourrait permettre de mutualiser les efforts entre les deux marques italiennes et de créer des synergies plus fortes

Les ambitions de Stellantis

Ces changements au sein de Stellantis s’inscrivent dans une stratégie globale de simplification et d’amélioration des performances du groupe. Comme l’a souligné Carlos Tavares, cette réorganisation vise à accélérer la transformation du groupe pour en faire le leader de la mobilité propre, sûre et abordable. La nomination de Santo Ficili à la tête d’Alfa Romeo et Maserati montre que Stellantis mise sur un leadership expérimenté, italien, pour redresser ces deux marques de luxe dans un contexte de plus en plus concurrentiel.

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Le départ de Carlos Tavares, prévu pour début 2026, est également en préparation. Le groupe a confirmé qu’un processus est déjà en cours pour lui trouver un successeur, avec un comité spécial présidé par John Elkann qui achèvera son travail d’ici la fin 2025.

31 Commentaires

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  1. Pas sûr qu’un changement de CEO change grand chose. Comme si Imparato et Grasso n’avaient pas été à la hauteur.
    Le problème de ces deux marques, c’est la com qui est nul, les showrooms inexistants et un manque de fidélisation.
    Exemple : client Alfa depuis 20 ans et depuis 2016 ( nouvelle gamme) j’en suis à 2 Giulia, un Stelvio et un Tonale.
    Plutôt pas mal pour redresser la marque.
    Invitation à la présentation de la Junior en juin à ma concession et petit cocktail sur une table ( limite camping) pitoyable.
    Dernièrement, demande si possibilité d’avoir 2 entrées pour mondial de Paris, rien.
    Ma femme qui est piquée Mini, invitation cette hiver présentation de la Mini électrique en concession MINI BMW, un cocktail énorme avec serveur, orchestre, etc..
    Demande de ma femme pour entrée Mondial, dans la journée, 2 places, plus pass VIP pour stand MINI.
    Ils ne savent pas faire chez STELLANTIS ou ne veulent pas faire.
    C’est pas pour le prix des places ( honnêtement je m’en fiche) c’est le principe.
    J’adore Alfa, mais quand vous allez en concession, c’est comme chez Renault. Bien loin, très loin d’être du premium.
    Donc, c’est pas un président commun qui changera grand chose.

    • Bravo pour votre implication à redresser Alfa.
      Nous pouvons déplorer une politique commerciale inexistante où la LOA est un gouffre, les commerciaux incapables de réaliser un suivi client. Acheter une Giulia neuve ? Dans ma région, les vendeurs te considèrent comme un potentiel acheteur si tu as le budget d’une GTAm alors que tu viens pour une Veloce ! J’avais prévenu qu’une Giulia sans version sw serait une erreur. Les représentants de la marque m’ont jugé de haut. M’en fous mais le modèle se vend à 250 exemplaires après 8 ans d’existence en France ! La part de modèles chez Audi, BmW ou Mercedes est toujours plus importante en Break qu’en berline. Suis pas un expert ! Je lis les articles automobiles et je suis un passionné de la marque.
      Bref, en neuf, on veut te vendre un Tonale alors que tu dis rêver d’une berline ; en occasion, on te propose des Giulia aux tarifs 10 000,00€ plus élevés qu’une Serie3 Touring hybride qui se revendra mieux ! Temps de vente entre particuliers d’une Alfa ? Plusieurs mois par expérience. Prix de reprise auprès d’un concessionnaire ? Ridicule !
      Que faire ? Un nouveau CEO ? Si c’est pour avoir des décisions qui maintiennent Alfa comme une marque premium alors que ce n’est ni l’identité ni l’historique ni le présent face à Tesla ni le futur face aux marques chinoises !

    • Très bien résumé! Vivre une expérience ou un rappel du passé avec ses voitures mythiques ! Je vous rassure, la présentation en Suisse de la Sprint était dans la même interprétation. La passion a disparu.
      On ne donne plus les moyens aux concessionnaires, ça se ressent.
      D’ailleurs j’ai commandé une M3 Touring Compétition, lassé d’attendre une Giulia SW.
      Bonne route.

    • Je suis plus nuancé pour le SAV, même si mon cas n’est pas généralité et une hirondelle ne fait pas le printemps…Alfiste old school, j’ai eu 14 Alfa depuis l’Alfasud TI en 1979, la dernière une Giulia Veloce Q2 ayant succédé fin 2021 à une Giulia 200 de fin 2016. J’ai subi pendant toutes ces années (45 ans quand même!) les affres des concessionnaires dont l’amateurisme, le manque d’attention pour le client, les délais rédhibitoires pour la prise en charge et les prix exorbitants faisaient du SAV Alfa un repoussoir. Je pense que les choses sont en train de changer, on constate certes une réduction drastique du nombre de points de vente depuis la reprise par Stellantis, mais aussi une bien meilleure qualité de service. C’est ce que je constate avec le distributeur où j’ai acheté ma voiture. Il y a 15 ans, cette grande concession de l’Ouest parisien était l’exemple même du garage à éviter. Aujourd’hui, c’est le jour et la nuit: suivi attentif du client, prise en charge rapide, voiture rendue à l’heure toujours lavée et nettoyée, travail soigné. Réception privée de la clientèle au Paris Country Club pour la présentation de l’Alfa Junior avec petits fours et champagne et en prime toute une exposition d’Alfa anciennes depuis le cabriolet Giulia des années 60 jusqu’à la 2600 Touring et la RZ… Pour le Salon, places offertes aux clients fidèles. On ne peut que se féliciter des progrès accomplis, j’espère que c’est le pli que vont prendre tous les concessionnaires de la marque.
      Ça ne règlera toutefois pas les problèmes de fond d’Alfa, qui pêche par des changements permanents de stratégie, et de l’absence de continuité dans la construction d’une gamme cohérente. BMW a depuis des lustres la série 1, 3, 5 ,7 en plus des SUV et des électriques, elle a construit son image dans la cohérence et la permanence. N’oublions pas qu’à la fin des années 60, Alfa rivalisait avec BMW avec la Giulia TI qui ferraillait avec la BMW 2002…Aujourd’hui, Alfa ne représente pratiquement plus rien pour les nouvelles générations, et la discontinuité dans les gammes déroute les clients: modèles sans descendance (159, 147, Giulietta…) des positionnements qui changent tout le temps, place aux SUV et aux synergies avec les autres marques du Groupe, comme le nouveau Junior au style par ailleurs assez déroutant par rapport aux codes esthétiques Alfa Romeo, des modèles formidables mais qui n’ont pas été soutenus dans la durée (Giulia, qui aurait du sortir en break et en version mild-hybride avec, en plus, la mise au rebut de la plateforme Giorgio, un énorme gâchis), un basculement hâtif et sans doute prématuré vers le tout-électrique…Un vrai canard sans tête, cela ne date pas de Stellantis, la gestion d’Alfa par FCA a été du même acabit, on se dit que la marque était quand même sacrément forte pour ne pas avoir disparu depuis longtemps. Est-ce que le dernier avatar, la désignation d’un nouveau CEO Alfa-Maserati, a une signification particulière et remet en cause l’existence du pôle « premium » (Alfa, DS, Lancia…) qu’on avait présenté avec cors et trompettes il y a 3 ans? ou est-ce plutôt l’illustration que dans le monde matriciel du management de Stellantis, les CEO des marques n’ont pas beaucoup d’importance par rapport aux fonctions centrales industrielles ou marketing? Comme on peut l’observer ci, les passionnés sont un peu désorientés sans que l’on voie poindre une nouvelle catégorie de clients qui enverraient en maison de retraite les vieux alfistes ronchons. Si bien que ces derniers, mais aussi les plus jeunes, ont sans doute un peu de mal à imaginer ce que sera leur prochaine Alfa. Mais je confirme, la Giulia Veloce est une voiture formidable que j’entends faire durer, même si cela ne fera pas les affaires de la marque.

      • I could not have summarised the problem with Alfa better myself, so thank you. I have been saying that the inconsistency in the line-up has been Alfa’s biggest problem for some time now. Instead of constantly refining well-loved cars (like the German premium players), they start afresh because of poor planning and foresight.

  2. L’ère post Carlos TAVARES est en marche ! On a donc bien confirmation de son remplacement après la fin de son mandat. Quant à un CEO unique et moins proche de Carlos TAVARES pour Maserati et Alfa c’est plutôt censé surtout pour redonner une vrai âme italienne aux futurs modèles. Reste l’énigme Lancia non cité dans l’article (!!?) 🤔

  3. Deux bonnes choses, en apparence :
    1/ le « regroupement » d’Alfa Romeo et Maserati.
    2/ le départ d’Imparato

    Bon, si la politique reste la même, à base de plateformes PSA pourries et économies de bout de chandelles, ça ne changera pas grand chose…

    • Si je peux me permettre, j’ai deux personnes qui connaissent Imparato, ainsi que des retours de gens de chez Alfa Italie et qui confirment que c’est un bon CEO et qu’il (aura) fait le maximum pour Alfa, avec les moyens qui lui ont été donné. C’est bien le dernier a qui je jetterai la pierre.

      • Admettons, mais si le maximum possible c’est le Milanior, j’ai peur pour la suite…

        Il a quand même choisi un nom (mensonger) sans en vérifier la viabilité tout en se gargarisant que c’était lui qui décidait. Semble pas très humble le monsieur.

        Il a validé (Orienté ?) un design qui a déçu/choqué la plupart des alfistes. Ça semble aussi mal parti pour la future Giulia qu’il a validé. Comme je l’ai déjà dit : Alfa Romeo ce n’est pas BMW, ils ne peuvent pas se permettrent de tourner le dos à leur clientèle historique.

        Il a fait des prévisions de ventes hubuesques pour le Tonale.

        Donc même s’il a fait le maximum, il ne semble pas être le CEO idéal pour Alfa Romeo.

        Pour la suite, nous verrons bien.

      • Oui mais lui ou un autre ne veulent pas tirer les leçons du passé, les clients alfa n’ont jamais apprécié les motorisations autre que celle de fca alors c’est pas le puretoc qui va les faire changer d’ avis et de vouloir chercher une nouvelle clientèle il en oublie les alfistes.
        Tant qu’il n’auront pas un patron qui s’occupe aussi du sav parce que franchement quand tu vas dans une concession stellantis, faut être motivé pour acheter une alfa neuve et quand tu leur demandes comment ça se passe pour une mise à jour du gps et du multimédia sur une giulietta à 34000€ , ils savent pas

  4. Plutôt une bonne nouvelle ce rapprochement alfa/maserati
    J’attends et beaucoup d’autres je pense, de vrais Alfa à venir, de vrais belles italiennes à suivre…

    • Un tonale avec un moteur de plus grosse cylindrée. 2 litres. D’origine italienne si possible et un junior idem.
      Ce mariage Peugeot Fiat appelle un divorce.
      Alfa malgré ses qualités n’a pas une image assez forte our faire face aux Allemandes. Il faut des mécaniques nobles et puissantes et des tarifs alléchants dans un premier temps au moins

  5. D’accord avec les commentaires cités plus haut, changer de CEO si la politique du groupe reste la même c’est juste donner l’impression de faire quelque chose alors que là n’est pas le problème !

  6. D’accord avec Dan Pico.
    Faut-il aimer Alfa pour en acheter.
    Je possède Stelvio q4 acheté en 2017 car fan de Alfa
    Sinon qui connaissait Stelvio? Aucune pub agents et concessions très dispersées (100 km fen ce qui me concerne.
    Livraison effectuée en 2 mn, mais seulement après avoir versé chèque de solde au cas où.
    Pire que pour l’achat d’un utilitaire.
    Présentation en 2 mn par le vendeur ne connaissant pas exactement la voiture
    Le problème d’Alfa c’est bien la com dont l’absence en a fait une marque oubliée.

  7. La bonne nouvelle c’est le départ de Tavares (mais dans plus d’un an). Ce type n’a jamais rien compris aux marques italiennes, en encore moins aux voitures sportives.
    Un cost killer qui n’a pas compris que mettre d’une part du PureTech partout, et vouloir d’autre part imposer les voitures électriques, ça ne peut pas marcher.
    Il reste a espérer le démantèlement de Stellantis, car on ne peut pas associer du bas de gamme français comme Peugeot et Citroen, avec des marques comme Alfa Romeo et Maserati.

    • Heureusement qu il y’a eu PSA sinon tu serais rester avec le Stelvio et la Giulia. PSA se porté bien mieux que FCA . Heureusement qu’il ya PSA pour relancé Lancia. Donc réfléchit bien avant de parler les ventes catastrophiques d’Alfa et Mazerati n’ont rien à voir avec PSA. C’est bien beau de critiqué cette Fusion mais certenement que sans elle Alfa n’existerais même plus. Comment tu veux vendre des voitures avec 2 modèles. Mettez vous dans la tête une bonne fois pour toute que nous sommes plus en 1980, Alfa ne peut plus se comparé à BMW, Mercedes et Audi.

  8. Effectivement l’âme italienne doit faire son retour. Alfiste convaincu le délai avant la sortie de la tonale hybride essence sport est trop longue.
    Ne parlons pas du faible service après vente! Le choix des cuirs interieurs « sienne » où rouge offraient la touche design italien.et le trèfle…ou sont ils?

  9. Comment voulez vous vendre des voitures quand vous ne pouvez pas les voir ? Aucun showroom autour de St Germain en Laye. Une concession est en cours de construction a Chambourcy depuis 1 an… A côté celle de Porsche et Renault sont maintenant ouvertes et on attend Alfa Fiat et j’espère Lancia.? Soyons patients mais la patience a des limites et fait fuir le client

    • Ah mon avis le châssis n’est pas le problème. Pour avoir testé le junior 280 ch électrique (sur CMP) c’est très bien. Et future Stelvio et giulia sur stla large. Le debat est plus sur motorisation, design, lieu de fabrication et peut être le prix aussi… à voir le Stelio en 2025 qui inaugurera la nouvelle plateforme stla large et stla brain, et voir si le design évoluera un peu par rapport à ce qui a été critiqué sur le junior.

  10. Tavares a géré a court terme surtout pour toucher un salaire important comme le font tous les grands patrons.sui.nf dont pas actionnaires majoritaire’Edf .banques Airbus Alstom etc »’

  11. Je suis un fan d’ Alfa Roméo depuis longtemps. J’ai une Giulietta et je suis désespéré lorsque je vois la gamme actuelle, fini les petites sportives comme la Mito , la 147 ou la Giulietta. Je dois bientôt changer d’ auto mais je ne vois pas quoi acheter chez Alfa , hors de question de prendre un SUV comme tout le monde . Ou est passé  » il cuore sportivo  » , aux oubliettes ?

  12. Franchement, on verra mais une chose est certaine, on se plaint d’un manque de vente chez Alfa et chez Maserati mais il manque une gamme rationnelle avec des coupés, des Break (pour alfa)….le service après vente est en général déplorable à part l’un ou l’autre garage ! On veut vendre des Maserati avec des voitures qui ont déjà une ancienne conception ! Regardez Chez BMW, vous y trouverez de tout de la Mini à la série 7 en passant par les X….il y a des coupés, des berlines, des break, des voitures plaisirs, des SUV et idem chez Mercedes….retrouver un châssis Peugeot même si côté châssis ils sont quasiment imbattables dans une Maserati, pour un acquéreur ce n’est pas très vendeur ! Chez Alfa, ils ont sorti une Tonale déjà dépassée lors de son lancement et après ils se plaignent ! Pour moi, il faut une gamme complète, un SAV revus et trié sur le volet et les gens reviendront !

  13. Oui! Et si était envisagé un nouveau modèle Giulietta, intermédiaire entre la Giulia et les SUV qui, à mon sens, n’ont pas grand chose de l’âme d’Alfa. Les allemands ont su garder les A3 et Golf…

  14. I think the main issue with Stellantis is pricing. For the Italian brands. They may have a storied history, but it’s not 1900s anymore.

    Lexus can ask for a lot of money, because they source high quality parts for their cars. The Germans can ask a lot of money, because they offer technology not seen in other cars. They pioneer new stuff.

    Alfa Romeo and Maserati don’t bring anything significant in the industry. Just a fancy badge that has lost relevance. Not every manufacturer needs to have Lexus levels of quality, or the latest tech as the Germans. But each manufacturer needs to find where their products fits in the market

    I think Stellantis products offer a nice balance. They’re not overly complicated with tech and have decent reliability. So there’s a huge market for them.

    It is this reason that people are disillusioned by the pricing. Why pay more for a Maserati when Porsche exists? If Maserati would price their cars below Porsche they would steal that market.
    It’s the same for Alfa Romeo, don’t price yourself above Audi or BMW. Just slightly below them.

    Another issue with Maseratis is the spare parts. Why on earth are Maserati spare parts more expensive than Toyotas? Let alone Ferrari. Toyota uses very high quality parts on their cars, so they can charge a premium on them. Plus they are very durable.
    I always think of getting a Maserati, then I see the spare parts and I quickly stop. Because you can get the same parts from Ferrari or Fiat at 3x lower the price in some cases.

    Improving dealer networks has worked magic for Germans. You can get a spare part from BMW for a 1980s E30. Yet you’ll have to wait several months to get parts for a Maserati or Alfa that’s still in production.

    The Germans have known, making parts easily available gets them a slice of the used car market. Boosting up revenues and getting younger people invested in the brand earlier on.

    That’s why BMW are dominating the North American market. Those teenagers who bought clapped out E36 and E46, are now in a position to afford G80 M3s. In a few years, they’ll be able to buy M5s.

    Stellantis can change CEOs all they want, but the Italian car brands are not even competing in the automotive industry. They need to realize all there’s almost three generations now, that don’t care about Alfa Romeo or Maserati’s history.
    That’s why people laugh, when they release statements like we want to compete with Porsche. Not going to happen. Not like this.

    They see those brands, and go. Yeah they’re cheaply made and unreliable. While Tevares has made a big effort to bring up the reliability of the Italian brands. It’s not enough.

    They need brands to be competing in the industry once more. If you price your cars above the Germans or Lexus. Nobody will line up to buy them. As much as I love Alfa Romeo and Maserati. They’re not on the same level.
    Italian brands need to let go of their pride, and adjust their positioning to meet market expectations.

    If lowering prices is too painful for their Italian ego, then they need to bring up the quality of their cars to be above that of Lexus and Germans. Not at par, but above. Meaning they should be leaders of innovation to beat the Germans and have better quality than Lexus.

    Which means, no more cost cutting and actually invest some proper money into their cars and marketing efforts.

    If one of those two things don’t happen I don’t see a future for Italian automakers or Stellantis as a whole.
    The issue is not even competition from the Chinese, but a company that refuses to adapt to market perception of their products.

    The cars Stellantis bring to the market, are simply overpriced for what they offer, even with the current state of car prices.

    • Most of your comments are right. The main thing is that FCA has never invested in Alfa Romeo and when so, has made the wrong choices. Giulia and Stelvio may be extremely rewarding to drive but nobody is buying them, even the so-called brand fanatics . Imparato and Stellantis are just trying to revive the brand with vehicles that will bring sales to sustain the network , at least in Europe. And like it or not, the European market needs hybrid and EVs , fact. As for Maserati, the price may be the issue number one and , so far, the positioning is not clear enough . A Grecale is like super premium when the MC20 and the Gran Truism are luxury. But if Stellantis is ready to invest on the long term, both Brands still have a bright future. I love Porschess but, apart from the 911, they are now pimped VW and way too common.

  15. Fiat being a major player in Stellantis here that needs be recognised and not penalised in the group for its weakening Brands in Chrysler Jeep Alfa & Maserati.
    The 500 Hybrid should of been in the pipeline well before the full electrification of the 500.
    John Elkan should had over seen this situation before it played a major role in the groups drop in sales overall. FIAT as the primary sole profit leader in the group needs to be put first. The other brands in the group need to follow on in there own merits not by suffocating FIAT and only then the whole group will regain its former position again. The foundations in FIAT have to be put in order first and only then the group as a whole will do well.

  16. Meine Giulia QV wird ewig rennen. Und mein älterer Quattropppporte 4,7 S auch!

    Was ist bei Stelantis los?
    Ein Fan will etwas hinreißendes.
    Leicht. 1000 Kilo 200 kw. mit E-motor. Coupe! ( 228 GT in neu interpretiert.. )
    KÖNNT IHR NICHT ODER WOLLT IHR NICHT?
    Ich kaufe keinen SUV der für Asserbaitschan oder irgend wo für China. Nein!
    Und was kommt, der 1000 und erste SUV. Oder irgendein was mit Dick und schwer.
    ( ich will keinen Audi-speckbomber oder hirntot Tesla = British leyland North America, und China Bloatware schon gar nicht)!!!

    Wenn die Herrschaften dort im Vorstand meinen, ich kaufe das. Dann haben wir Pech.
    Der neue MC LAREN gefällt mir auch.

    Diese al glatten leblosen sogenannten Automanager. Die gebrüder Alfieri und co drehen sich im Grab mit 8000 rpms.

    Nur noch traurig RIP ALFA ROMEO good by MASERATI 🙂

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