Alexandre
La saison 2025 de Formule 1 est déjà marquée par des tensions techniques entre les écuries, et un nouveau développement pourrait bien chambouler la hiérarchie des équipes. La FIA a annoncé qu’à partir du Grand Prix de Chine ce week-end, des tests renforcés sur la flexibilité des ailerons arrière seront appliqués, une décision qui pourrait particulièrement affecter certaines équipes comme McLaren. Mais qu’en est-il de la Scuderia Ferrari ?
Un test plus strict pour contrer l’effet mini-DRS
L’annonce de la FIA fait suite à l’analyse des données collectées lors du Grand Prix d’Australie à Melbourne, où la flexibilité des ailerons arrière a attiré l’attention. Ce phénomène, surnommé « mini-DRS », permet à certaines équipes d’exploiter la déformation de l’aileron pour réduire la traînée et augmenter la vitesse en ligne droite, un avantage stratégique non négligeable.
Afin d’endiguer cette utilisation controversée, la FIA a renforcé ses tests de flexibilité des ailerons arrière. Le test appliqué au Grand Prix de Chine consiste à appliquer une charge verticale de 75 kg sur chaque bord du plan principal de l’aileron arrière. Actuellement, l’aileron ne doit pas se déplacer de plus de 2 mm sous cette charge. Cependant, avec cette nouvelle directive, cette limite est réduite à seulement 0,5 mm, avec une tolérance de 0,25 mm autorisée pour la seule course de Shanghai. Dès Suzuka, cette tolérance sera entièrement supprimée.
McLaren dans le collimateur, mais Ferrari reste sereine
Parmi les équipes susceptibles d’être impactées par cette nouvelle réglementation, McLaren est dans le viseur de la FIA. L’écurie britannique a été critiquée pour l’utilisation du « mini-DRS » lors des essais de Bahreïn et de Melbourne, et a continué à faire grincer des dents chez Red Bull. Mais que dire de Ferrari dans cette histoire ?
Selon les informations obtenues par le site italien F1inGenerale, Ferrari ne semble pas concernée par cette nouvelle réglementation. L’aileron arrière de la SF-25, la monoplace de la Scuderia pour la saison 2025, est déjà conforme aux spécifications techniques mises à jour par la FIA. En d’autres termes, Ferrari ne risque pas d’être pénalisée par ces tests de flexibilité plus stricts, une excellente nouvelle pour l’équipe de Maranello.
Avec cette histoire d’aileron arrière réglée, Ferrari peut enfin tourner son attention vers l’amélioration de la performance globale de sa voiture et de sa compétitivité face à ses rivales. La Scuderia semble donc prête à aborder le Grand Prix de Chine sans crainte d’être perturbée par la nouvelle directive de la FIA.